Le Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF) s’est réuni par vidéoconférence. Les membres de ce comité, lors de leur réunion, ont décidé de prendre une décision radicale, en retirant le stade de Japoma de la compétition.
Le monde entier a pu constater l’énorme problème de la pelouse du stade de Japoma depuis le début de la compétition. Cette dernière a été décriée par tous les médias internationaux comme indigne d’une compétition aussi prestigieuse que la CAN. Non seulement elle n’encourage pas le beau jeu, mais en plus elle est dangereuse pour l’intégrité des joueurs.
Ceux qui ont suivi le groupe E, avec l’Algérie, la Côte d’Ivoire, la Sierra Leone et la Guinée Equatoriale ont bien évidemment vu l’état lamentable de la pelouse du stade de Japoma. Ce jeudi, ce stade accueillait encore le choc Algérie – Côte d’Ivoire, mais ce sera le dernier match à Japoma, puisque la CAF a décidé de le bannir de la compétition. Les deux quarts de finale et la demi-finale prévus dans ce stade seront déplacés au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé.

Marc Yinda, spécialiste camerounais des pelouses, avait tiré la sonnette d’alarme mais les instances en charge de l’organisation de la CAN sont restées insensibles. « C’était prévisible. Depuis la construction de cette pelouse par l’entreprise GREGORI, nous avons constaté plusieurs imperfections qui ont été signalées au ministère des Sports. Nous avons dû changer la pelouse et le substrat, car la pelouse du stade de Japoma est posée sur un substrat sableux. Nous avons averti que la pelouse de Japoma posera un problème dans les jours, les années à venir« , a-t-il déclaré, dans des propos rapportés par le Quotidien.
« Comme tout est politique, personne n’a voulu nous entendre« , a ajouté Marc Yinda, qui estime qu’il sera difficile de remettre en état la pelouse de Japoma avant la fin de la Can 2021.
La décision de la CAF sonne comme un énorme désaveu pour le pays organisateur. Comment est-il possible que les instances camerounaises n’aient pas anticipées ce problème ? Elles devront répondre à toutes ces questions devant les instances internationales mais aussi les populations de la région de Douala.
Pensez-vous que la décision de la CAF soit juste ? Dites le nous dans les commentaires.