Le mandat du comité était de décider d’un cadre pour une transition politique vers des élections après le coup d’Etat du 24 janvier.
Un comité nommé par les dirigeants du coup d’Etat militaire du Burkina Faso pour élaborer une transition vers la démocratie aurait recommandé un délai de 30 mois avant la tenue d’élections.
Le rapport a été soumis mercredi par la présidente du comité, Mariam Ouattara, au chef du coup d’Etat, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lors d’une cérémonie dans la capitale, Ouagadougou.
Le comité de 15 personnes, qui comprend des officiers militaires et des technocrates, a été créé il y a deux semaines par Damiba, qui a destitué le président Roch Kabore le 24 janvier. Il a été chargé de définir le cadre d’une transition politique et d’un retour à un nouvel ordre constitutionnel.
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Bien que les détails du rapport n’aient pas été immédiatement divulgués, des sources ont déclaré à l’agence de presse Reuters que le panel recommandait une période de transition de 30 mois avant les élections.
Cette recommandation s’alignerait sur l’intention des militaires de gouverner pendant environ deux ans avant d’organiser des élections, a déclaré une source à News365
Le comité aurait également proposé un gouvernement de transition dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, composé de 20 ministres et d’un parlement de transition de 51 membres.
M. Ouattara a indiqué que le rapport était le résultat d’un consensus au sein de la commission. La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a suspendu le Burkina Faso de ses organes directeurs à la suite du coup d’État, a demandé aux autorités militaires de proposer rapidement un calendrier pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel.
Damiba a été investi président du Burkina Faso le 16 février, trois semaines après le coup d’État.
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