Les autorités sanitaires de la République démocratique du Congo ont déclaré lundi une nouvelle épidémie de virus Ebola dans la province de l’Équateur, la troisième depuis 2018. Avec l’aide de l’Organisation mondiale de la santé, elle a identifié plus de 100 cas contacts.
L’OMS indique que les personnes qui sont entrées en contact avec l’homme de 31 ans originaire de Mbandaka sont étroitement surveillées ; les vaccinations commenceront plus tard cette semaine. L’homme est décédé depuis après avoir présenté des symptômes au début du mois.
Il avait été admis dans un centre de soins Ebola le 21 avril, mais est décédé plus tard dans la journée.
Les autorités tentent de remonter à la source de l’épidémie. « Le temps ne joue pas en notre faveur« , a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directrice de l’OMS pour l’Afrique.
« La maladie a eu deux semaines d’avance et nous sommes maintenant en train de rattraper le temps perdu. La bonne nouvelle, c’est que les autorités sanitaires de la République démocratique du Congo ont plus d’expérience que quiconque dans le monde pour contrôler rapidement les flambées d’Ebola. »
En effet, le Congo a connu 14 épidémies de ce virus.
Des vaccins à la rescousse
Le Congo dispose de stocks de vaccin anti-Ebola rVSV-ZEBOV à Goma, dans l’est, et à Kinshasa, la capitale, qui seront envoyés à Mbandaka prochainement.
Les professionnels de la santé utiliseront la stratégie de « vaccination en anneau« , selon laquelle toute personne en contact immédiat avec la personne atteinte sera vaccinée, puis ses contacts, et ainsi de suite.
« De nombreuses personnes à Mbandaka sont déjà vaccinées contre Ebola, ce qui devrait contribuer à réduire l’impact de la maladie« , a déclaré le Dr Moeti. « Toutes les personnes qui ont été vaccinées pendant l’épidémie de 2020 seront revaccinées« .
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Ebola est fréquemment un virus mortel, tuant des humains et des primates. Les taux de survie des patients ont augmenté depuis la mise au point du vaccin – les taux de létalité varient de 25 % à 90 % par le passé.
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