Les forces armées du Burkina Faso ont riposté à une attaque contre le poste militaire de Bourzanga, dans le centre-nord du pays.
Des terroristes armés ont pris d’assaut le camp samedi, dans une région où les intrusions de groupes armés sont courantes. D’après un rapport de l’état-major militaire, une trentaine de terroristes ont été abattus et cinq soldats burkinabè ont péri.
L’attaque a été commise samedi 21 mai vers 5 heures du matin. « Les assaillants, venus en très grand nombre et lourdement équipés« , précise l’état-major des armées, ont cherché à s’emparer du détachement militaire de Bourzanga, dans la région du Centre-Nord.
Une autre source sécuritaire a affirmé que l’attaque a été perpétrée par une centaine de combattants du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.
Devant la réponse des soldats burkinabè, qui ont bénéficié du support de l’armée de l’air, les agresseurs ont dû se replier.
Un premier bilan établi par l’état-major fait état de plusieurs dizaines de terroristes tués. Des armes individuelles et collectives, une trentaine de motos, du matériel de communication, des pick-up et un véhicule blindé employés par les terroristes ont été récupérés par les forces armées burkinabè.
De nombreux terroristes, y compris des blessés, ont cherché à se fondre dans la population civile pour prendre la fuite, selon les militaires.
« L’information d’une attaque contre le détachement était déjà diffusée depuis quelques jours. Cela a permis aux soldats d’être plus alertes dans la réponse« , a précisé notre source.
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Le chef d’état-major des forces armées rend hommage à la « réponse héroïque » des soldats et les félicite pour leur « courage et leur professionnalisme« .
« L’intervention de l’hélicoptère Mi24 de l’Armée de l’air du Burkina Faso, ainsi qu’une patrouille de chasse Mirage 2000 de la Force Barkhane, qui a décollé de Niamey, ont permis l’interception de certains éléments qui tentaient de s’échapper » indique le communiqué qui souligne ici l’appui efficace de la France lors de cette opération.