Trois offres (américaines) subsistent sur les cinq reçues par le club. L’objectif est de racheter 40% du capital. Jean-Michel Aulas restera aux commandes.
La procédure autour du rachat de l’OL est toujours en cours et les pistes se précisent. En effet, selon nos renseignements, le club lyonnais aurait reçu cinq offres. Il en resterait trois en course, toutes américaines.
Elles visent à acheter 40% du capital de l’Olympique Lyonnais : les parts de Pathé et IDG, en vente depuis le 8 mars et la mise sur le marché, via un communiqué, par ces deux actionnaires de référence de leurs parts respectives (19,36 pour Pathé et 19,85 pour IDG).
LIRE AUSSI: Football Mercato – Les négociations entre Isco et l’OM se poursuivent
Une offre financière conséquente qui laissera à l’OL d’importantes opportunités d’investissement à l’avenir.
Foster Gillett l’ancien de Liverpool
Sur les trois offres, Foster Gillett serait l’une d’entre elles, même si cette option n’est pas en pôle selon RMC Sport. Cet homme de 45 ans, originaire du Colorado, est le fils de George Gillett, propriétaire de Liverpool entre 2007 et octobre 2010.
Durant cette période, Foster Gillett était directeur du club anglais. La famille a vendu ses parts en octobre 2010 après des désaccords avec d’autres actionnaires. Il a également été directeur général d’une société qui gère des stations de ski, et a également été impliqué dans une équipe de NASCAR, Richard Petty Motorsports, jusqu’en 2010.
Récemment, Gillett était également en discussion avec les propriétaires de Derby County pour reprendre le contrôle du club, qui vient d’être relégué en League One.

Un fond de pension américain, très lié au basket et à la NBA, semble très intéressé par la participation de Tony Parker dans l’OL. Cette proposition aurait été très bien vue par rapport aux autres. Les tractations sont en cours et le processus risque d’être relativement lent.
LIRE AUSSI: Ouverture du procès en Suisse de Michel Platini et de Sepp Blatter
Le nom de John Textor filtre depuis quelques jours régulièrement. Il avait notamment affirmé dans le podcast « Off the pitch » sa volonté de développer son réseau depuis Botafogo et Molenbeek ou Crystal Palace. Sans mentionner l’OL. Il a d’ailleurs effectué une visite du stade il y a peu.

Aulas ne bougera pas
Jean-Michel Aulas, le boss de l’Olympique Lyonnais, est toujours en place. Et le président l’a lui-même reconnu lors d’une réunion de la Ligue de football professionnel par visioconférence, expliquant son absence par le fait qu’il est dans la « phase finale de la vente des actions du club« . En revanche, l’actuel président de l’OL ne quittera pas le club une fois l’affaire conclue. Contractuellement, Jean-Michel Aulas devrait rester à la tête du club entre quatre et sept ans.
Le Montant de la transaction est inconnu pour l’instant. On peut supposer que les sommes en jeu sont conséquents puisqu’en 2016, quand le groupe chinois IDG avait acheté 20% du club moyennant un chèque de 100 millions d’euros, la valorisation d’OL Groupe atteignait 500 millions.
Un projet global attrayant pour des américains
Le club a bien entendu pâti de la pandémie et contracté un important PGE, mais son patrimoine matériel (Groupama Stadium, centre d’entraînement Décines, Académie située à Meyzieu et le négoce associé, franchise de football féminin aux USA avec OL Reign, participation à l’ASVEL masculine et féminine, etc.) se bonifie, notamment avec la future LDLC Arena, dont le montage financier a été récemment finalisé.
LIRE AUSSI: Pourquoi la « Vente OM » est en passe d’être finalisée
Grâce aux revenus récurrents des concerts, des matchs de l’ASVEL Euroleague et des événements esport, l’OL est une entreprise attractive pour un homme d’affaires américain avec un « business model » dans le sport et le divertissement. Si la cession concerne, dans un premier temps, près de 40% des parts de Pathé et IDG, elle pourrait ensuite prendre de la hauteur et dépasser les 50%. Le club, de son côté, se refuse à tout commentaire.