À partir de dimanche, 1 500 personnes supplémentaires originaires de la bande de Gaza, appauvrie et surpeuplée, seront autorisées à travailler en Israël.
Israël a annoncé vendredi qu’il prévoyait d’accorder davantage de permis de travail aux Palestiniens de la bande de Gaza sous blocus, reprenant ainsi une promesse faite avant la visite du président américain Joe Biden, mais abandonnée par la suite.
1 500 personnes supplémentaires originaires de la bande de Gaza, appauvrie et surpeuplée, seront autorisées à travailler en Israël à partir de dimanche, a indiqué l’armée dans un communiqué.
« La décision prendra effet … à condition que la situation sécuritaire reste calme dans la région« , a déclaré le COGAT, l’organe du ministère israélien de la défense chargé des affaires civiles dans les territoires palestiniens.
La décision de porter à 15 500 le nombre total de permis de travail avait initialement été annoncée le 12 juillet, à la veille de la visite de M. Biden en Israël et dans les territoires palestiniens.
Mais elle a été annulée quatre jours plus tard, à la suite de tirs de roquettes depuis la bande de Gaza et de frappes de représailles par des avions de l’armée israélienne.
Les permis de travail fournissent un revenu vital à une partie des 2,3 millions d’habitants de Gaza, qui vivent sous un blocus strict imposé par Israël depuis que le mouvement islamiste Hamas a pris le pouvoir en 2007.
L’annonce de vendredi fait suite à trois jours de combats ce mois-ci entre les terroristes du Jihad islamique et Israël. Au moins 49 habitants de Gaza ont été tués (dont plus de 25 par des roquettes tirées par le Jihad Islamique qui sont retombées sur les localités palestiniennes) et des centaines blessés, selon les chiffres du ministère de la santé de l’enclave.
Le projet de délivrer des permis supplémentaires fait suite à la décision du Hamas de se tenir largement à l’écart des récents combats.