La Fédération française de football annonce qu’elle va revoir la situation concernant le droit à l’image des joueurs après que Kylian Mbappé ait » refusé de participer à la séance de photos de l’équipe nationale mardi « .
La Fédération française de football a publié une déclaration confirmant qu’elle allait se pencher sur la situation du droit à l’image des joueurs après qu’un différend de longue date ait menacé d’exploser mardi.
La déclaration a été faite après que Kylian Mbappé ait refusé de participer à la séance de photos de l’équipe de France, mardi, en raison d’un différend de longue date avec la Fédération française de football (FFF) sur les droits à l’image.
Le communiqué indique : « Suite à des discussions concluantes avec les dirigeants de l’équipe de France, le président, l’entraîneur et un responsable marketing, la FFF s’est engagée à réviser, dans les meilleurs délais, la convention de droit à l’image qui la lie aux joueurs de son équipe nationale ».
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Elle poursuit : « La FFF se réjouit de pouvoir travailler sur les contours d’une nouvelle convention qui lui permettra de protéger ses intérêts tout en prenant en considération les préoccupations et convictions légitimes unanimement exprimées par les joueurs ».
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— FFF (@FFF) September 19, 2022
En mars dernier, Mbappé a mené un boycott de certains sponsors au sein de l’équipe de France, car il ne voulait pas être associé à certaines marques.
Il a maintenant choisi de ne pas participer à une séance de photos prévue avec l’équipe car il n’est pas à l’aise avec la promotion de certains sponsors, notamment des sociétés de paris et des marques de restauration rapide.
La FFF a conclu un accord de 8 millions d’euros avec la société de paris sportifs en ligne Betclic l’année dernière, et ce contrat court jusqu’à la Coupe du monde 2026. La fédération a également des liens avec KFC, Uber Eats et Coca-Cola, ce qui peut être une préoccupation pour Mbappé.
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Tout l’argent que Mbappé gagne grâce aux sponsors de la FFF est reversé à des œuvres caritatives, mais l’attaquant aurait renoncé à la séance de photos en raison des problèmes moraux et éthiques que soulève la représentation de certains sponsors.
Les griefs de Mbappé sont compréhensibles compte tenu des problèmes qu’il a eus par le passé avec des sociétés de paris sportif.
Winamax a été largement condamnée pour un tweet qu’elle a publiée au début de l’année, montrant un fan de football célébrant un but en montrant ses fesses à la foule. La légende de l’image était la suivante : « Le père de Kylian Mbappé célébrant le but de son fils contre l’Afrique du Sud« .
Mbappé n’a pas du tout été impressionné par leur tweet malencontreux et a répondu en écrivant : « Le danger des paris en ligne… ne plus avoir de limite. Un peu de respect s’il vous plaît« .
Le danger des paris en ligne… ne plus avoir de limite.
Un peu de respect svp🤦🏽♂️🤬 @WinamaxSport pic.twitter.com/7Wj5jbBdPL
— Kylian Mbappé (@KMbappe) March 31, 2022
Il a été convenu en 2010, après la Coupe du monde désastreuse de l’équipe nationale, que les droits d’image seraient répartis de manière égale entre les 23 joueurs de chaque équipe de France. Cependant, Mbappe souhaite qu’une plus grande partie des revenus de l’équipe aille au football de base.
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La FFF a refusé de céder pour le moment, mais le désaccord de Mbappe sur la dernière séance de photos pourrait les obliger à revoir leur position.
Mbappé remporte donc son bras de fer contre la 3F, dans un contexte ou la fédération se trouve dans l’oeil du cyclone.
En effet, la ministre française des sports, Amélie Oudea-Castera, a ordonné une enquête sur la Fédération française de football (FFF) après que son président, Noël Le Graet, ait été accusé de harcèlement sexuel.
Mme Oudea-Castera a rencontré M. Le Graet vendredi avant d’annoncer l’enquête – appelée « mission d’audit et de contrôle » – qui sera menée par le corps d’inspection de l’État chargé des sports.
La réunion a eu lieu un jour après que la fédération a annoncé sa décision de porter plainte pour diffamation contre le magazine So Foot, qui a rapporté au début du mois que Le Graet aurait harcelé plusieurs employées.
Le magazine sportif français a publié une enquête de six pages citant des commentaires d’anciens et d’actuels employés anonymes, ainsi que des SMS inappropriés que Le Graet aurait envoyés à ces femmes. So Foot a également décrit une prétendue culture toxique au sein de la fédération.