Après ce qui a semblé être un court répit dans l’interminable feuilleton Elon Musk-Twitter, un nouveau rebondissement a eu lieu, puisque le milliardaire semble avoir finalement accepté d’acheter la plateforme.
Elon Musk semble avoir finalement accepté d’acheter la plateforme de réseaux sociaux pour le même montant de 44 milliards d’euros qu’il avait initialement proposé, avant d’essayer de faire marche arrière.
Mais dans le style de Musk, l’histoire ne se résume pas à une simple fin heureuse (du moins pour Twitter, qui fait face à la panique des investisseurs depuis des mois).
Après que Musk ait relancé son offre initiale mardi, malgré ses précédentes affirmations selon lesquelles Twitter était envahi de spams et de comptes robots qui faisaient baisser sa valeur, le PDG de Tesla a également annoncé que le rachat accélérerait la création de sa mystérieuse application « X ».
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« L’achat de Twitter est un accélérateur de la création de X, l’application universelle« , a tweeté Musk à ses 107 millions de followers.
Mais qu’est-ce que « X » exactement ?
Comme les prophéties cryptiques des oracles de la Grèce antique, les déclarations de Musk laissent souvent une grande place à l’interprétation.
Dans le cas de « X« , Musk n’a pas donné beaucoup de détails, mais nous pouvons nous appuyer sur des déclarations antérieures pour avoir une idée de ce que le milliardaire a en tête pour sa mystérieuse nouvelle application, qui pourrait potentiellement remplacer Twitter tel que nous le connaissons.
Dans une discussion rapportée avec des employés de Twitter en juin, Musk a déclaré qu’il était prêt à créer une « super application » sous la forme de la chinoise WeChat, qui intègre la messagerie, les services d’achat en ligne, les commandes de nourriture et votre publication classique sur les réseaux sociaux.
« En Chine, on vit essentiellement sur WeChat« , a-t-il déclaré, ajoutant qu’il voyait une opportunité de créer une telle application en dehors de l’Asie.
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L’application est un géant absolu en Chine, où pratiquement tout le monde la possède et l’utilise quotidiennement. Elle compte plus d’un milliard d’utilisateurs, alors que Twitter, une plateforme relativement petite, n’en compte que 396,5 millions.
Musk a déclaré qu’il souhaitait que Twitter passe de ses 237 millions d’utilisateurs à « au moins un milliard ».
Mais malgré le succès de WeChat dans son pays d’origine, le même modèle utilisé par l’application n’a pas été appliqué à une seule plateforme dans les pays occidentaux, où ces différents services sont répartis entre une grande variété d’applications.
Transformer Twitter en une « super application » pourrait également aider Musk à atteindre son objectif de développer l’audience de la plateforme. Au cours de la même séance de questions-réponses avec les employés en juin, Musk a déclaré qu’il souhaitait que Twitter passe de ses 237 millions d’utilisateurs à « au moins un milliard« .
Selon des messages publiés dans le cadre de la phase de découverte du litige opposant M. Musk à la société de réseaux sociaux, M. Musk et les membres de son cercle restreint ont échangé de multiples textos sur l’idée d’ajouter des paiements numériques à Twitter.
Un modèle controversé
En fait, le type de géants monopolistiques que représente WeChat est exactement ce que les gouvernements occidentaux ont combattu ces dernières années dans le paysage des réseaux sociaux, car ils critiquent le pouvoir détenu par des géants de la technologie comme Meta, la société mère de Facebook et Instagram.
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En plus de cela, WeChat est un exemple controversé, car l’application est connue pour être fortement surveillée par le gouvernement chinois.
Musk, quant à lui, a initialement déclaré qu’il voulait acheter Twitter pour en faire un champion de la liberté d’expression et de la lutte contre la censure, même si cela signifierait probablement faire revenir des personnes comme l’ancien président Donald Trump, désormais interdit.
Répondant à un utilisateur qui lui disait qu’il aurait été préférable de construire « X » à partir de zéro plutôt que sur le dos de Twitter, Musk a déclaré que l’acquisition de l’application a accéléré la création de « X » de trois ou cinq ans. « Mais je peux me tromper« , a-t-il ajouté.
Nous en savons un peu plus sur le nom « X ». Ce nom d’une lettre semble avoir une certaine valeur sentimentale pour Musk, car la banque en ligne qu’il a cofondée dans les années 1990 s’appelait X.com. Au cours du processus d’acquisition de Twitter, Musk a également créé une société holding qu’il a simplement appelée X Holdings.
Mais lorsqu’il s’agit de la nouvelle application mystérieuse de Musk, « X » correspond pour l’instant à ce qu’il représente en mathématiques : une variable encore inconnue.
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