Un tribunal ougandais a condamné un marchand d’ivoire à la prison à vie – la plus longue peine pour ce type de crime dans l’histoire du pays.
Une nouvelle loi a été adoptée en 2019, qui a durci les peines pour le braconnage ou le trafic d’espèces menacées. Pascal Ochiba a été arrêté en janvier de cette année avec deux morceaux d’ivoire, pesant près de 10kg.
Nous devons faire de notre mieux […] pour protéger notre faune sauvage, sinon l’histoire nous jugera sévèrement
Le magistrat a déclaré qu’Ochiba, en tant que récidiviste, méritait la prison à vie pour la protection future de la faune sauvage. En prononçant la sentence, la magistrate en chef du tribunal spécial pour la faune du pays, Gladys Kamasanyu, a déclaré que « les délits de possession illégale d’espèces protégées sont très répandus et qu’il est nécessaire de les endiguer« , selon un communiqué de l’Uganda Wildlife Authority (UWA).
« Il s’agit d’une réalisation marquante dans notre guerre contre le commerce illégal d’espèces sauvages en Ouganda. Nous devons faire de notre mieux à notre époque pour protéger notre faune sauvage, sinon l’histoire nous jugera sévèrement« , a déclaré le directeur exécutif de l’UWA, Sam Mwandha.
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En 2020, le chasseur qui a tué un gorille à dos argenté connu sous le nom de Rafiki a été condamné à 11 ans de prison. En septembre de cette année, deux hommes ont été condamnés chacun à huit ans de prison pour avoir tué six lions rares grimpant dans les arbres.
Les mammifères sont cependant toujours menacés par le braconnage et le trafic
Il reste un peu plus de 7 900 éléphants à l’état sauvage en Ouganda, dont des éléphants de forêt et des éléphants de savane.
Les éléphants de forêt sont classés dans la catégorie des espèces en danger critique d’extinction par l’Union internationale pour la conservation de la nature et les éléphants de savane sont classés dans la catégorie des espèces en danger.
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La population d’éléphants du pays est en augmentation depuis les années 1990. Les mammifères sont cependant toujours menacés par le braconnage et le trafic.
Ochiba avait déjà été envoyé en prison une fois – en 2017 – après avoir été arrêté avec quatre morceaux d’ivoire et la peau d’un okapi.
Les okapis sont des animaux forestiers rares, ressemblant à des zèbres, qui ne sont endémiques que dans la République démocratique du Congo voisine.
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