Dahbia B., la meurtrière présumée de Lola, 12 ans, a donné une nouvelle version glaçante du drame aux enquêteurs lors de sa garde à vue.
Dahbia B., la meurtrière présumée de Lola 12 ans, découverte dans une malle dans le 19e arrondissement de Paris le 14 octobre, a confié une version minutieuse du drame aux enquêteurs, avant de se rétracter.
C’est lors de la quatrième audition, après avoir affirmée ne pas avoir de lien avec le meurtre barbare de la collégienne et apporté des « versions fantaisistes« , que la Dahbia B. a définitivement reconnue avoir emmené la fillette dans l’appartement de sa soeur, la même où s’est joué le drame avant de la violenter et de la violer.
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Selon le journal Le Monde, Dahbia B., aurait notamment indiqué aux investigateurs que le jour du meurtre, elle avait sollicité auprès de la maman de Lola un laissez-passer pour accéder à l’immeuble, ce que celle-ci lui aurait refusé.
Dans la foulée, elle aurait ensuite demandé personnellement à Lola de lui en prêter un. « Cette fille m’a déverrouillé la porte pour que je puisse monter dans l’ascenseur. Je l’ai forcée à monter avec moi« , aurait-elle raconté. « Elle avait peur en haut et je l’ai forcée à entrer chez moi. Je l’ai un peu tapée, je n’étais pas bien, j’ai fait ce que j’avais à faire. (…) J’ai abusé un peu, histoire d’avoir mon plaisir et point barre« , aurait-elle déclaré.
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La meurtrière présumée a alors mentionné les coups subis par la jeune fille et a précisé qu’elle avait écrit les chiffres 1 et 0 sur les pieds de la victime avec du vernis rouge, sans en préciser la raison. Cependant, lors d’une cinquième audition, Dahbia B. est finalement revenue sur ses affirmations, déclarant qu’elle était incapable de « tuer une personne » et que son histoire était le résultat d’un « cauchemar » qu’elle avait confié à la police.
Dahbia B est actuellement incarcérée à la prison de Fresnes accusée de meurtre et viol avec actes de barbarie.
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