En cette période d’un calme olympien, j’ai envie d’évoquer le fameux 12ème homme marseillais. Jamais spectateur, toujours acteur, il joue encore cette saison bien plus que son rôle.
Chaque lundi, Laurent Landi, supporter du club phocéen, livre son point de vue pour News365 sur l’actualité, toujours bouillante, de son club chéri.
Toujours redouté par les adversaires de l’OM, il l’est parfois aussi par ses propres joueurs ou ses dirigeants quand pointe l’une de ses crises de résultats ou de gouvernance.
La révolution des cyprès avait conduit Frank McCourt à mettre en retrait son zEyraud pour confier les clés du club à Longoria. La semaine dernière a vu la concrétisation logique de cette séquence lors du départ de l’entrepreneur de la Vice-Présidence du club. Ce dernier pourra refermer son abécédaire ouvert lors de son arrivée à l’OM par un lapidaire “zéro pointé”.
Un Vélodrome à l’unisson !
Depuis le premier match de l’OM au stade Vélodrome, le 22 août 1937, plus de 45,5 millions de supporters ont encouragé le club marseillais dans cette enceinte mythique (source https://www.statsomp.fr/). Tout simplement stratosphérique !
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Rien que cette saison, 610 000 supporters ont déjà encouragé, soutenu, surmotivé l’équipe d’Igor Tudor en seulement 11 matchs à domicile. Bien sûr, cela ne fait pas tout, loin de là. La preuve étant que si on regarde seulement le bilan de ces matchs à domicile, avec 6 victoires, un match nul et 4 défaites, soit 19 points au compteur, les joueurs marseillais n’ont même pas remporté 2 points par match.
Mais le rayonnement du public du Vélodrome ne peut se résumer à un bilan chiffré, qu’il soit excellent, ou plus médiocre. Ce qui fait sa magie, c’est l’émotion qu’il communique aux joueurs sur le terrain, mais aussi aux autres spectateurs dans le stade ou devant leur écran.
Ainsi, les joueurs bleus et blancs qui, par exemple, ont été littéralement poussés dans la surface de réparation anglaise, lors du temps additionnel de la 1ère mi-temps face à Tottenham, par un stade Vélodrome qui a alors décuplé ses encouragements
Cet enthousiasme a joué tout son rôle lors de cette ouverture du score de Chancel Mbemba qui envoyait alors l’OM en huitième de finale de Ligue des Champions. Et c’est encore cette folie douce qui a bien failli accompagner le ballon repris par Kolašinac dans le but d’Hugo Lloris à quelques minutes de la fin de ce même match.
« Certains amours donnent une émotion pour toujours, de beaux moments qui restent ainsi imprimés dans l’esprit. Non, non, non, non, non, ouais…De ceux qui restent ainsi dans le cœur des gens » – Eros Ramazzotti
La passion du public du Vélodrome se transmet à quiconque peut la vivre dans ces soirs de ferveur incandescente. Peu de public dans le monde du sport suscitent autant d’admiration des supporters, journalistes ou joueurs. À la mi-temps et à la fin du match face à Tottenham, de nombreux journalistes anglais ont été dithyrambiques à propos de l’ambiance incroyable qui régnait dans le Vélodrome.
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Entre deux dribbles lors de la coupe du monde de la honte, c’est Ousmane Dembélé qui, à propos de l’ambiance dans le stade face à l’Australie, a lâché un “ce n’est pas le Vélodrome ou le Borussia Dortmund”. Ousmane Dembélé a certainement gardé à l’esprit les applaudissements des supporters de l’OM alors qu’il évoluait pour Rennes en mars 2016.
Ce dimanche dans La Provence, l’ancien rugbyman Guilhem Guirado témoigne à son tour de la passion que lui a transmis le Vélodrome alors qu’il a fait 4 heures de route avec sa mère pour y assister à un match : “C’était indescriptible. Quand on découvre cette ambiance à 15 ans, et qu’ensuite on vient y jouer… Le Vélodrome est incomparable”.
Partout c’est chez nous !
Ils entrèrent 11 sur la pelouse ; mais par un prompt renfort ils se virent 30 000 en arrivant dans le stade, Tant, à les voir marcher avec un tel visage, Les plus épouvantés reprenaient leur courage !
Sur tous les terrains de France et d’Europe, les supporters de l’OM se déplacent nombreux, très nombreux même, dès que les autorités le leur permettent. À Monaco, le stade Louis II est systématiquement envahi par la ferveur de ses supporters. Cette saison encore, la principauté s’est parée de bleu et blanc et cette passion a aidé les joueurs de l’OM a surmonté la blessure de Harit pour aller l’emporter à la toute fin de match.L’explosion de joie du stade Louis II est encore dans nos mémoires.
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Cette passion brûlante, cette ferveur qui se transmet de génération en génération, de supporters réguliers à visiteurs curieux de la réputation du Vélodrome, est certainement l’actif le plus précieux de l’OM. Il n’a pas de prix mais en définitive il compte tant.
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