Hichem et Mohamed K. n’en sont pas à leurs premiers méfaits. Ils sont bien connus des services de police. Ils sont suspectés du meurtre d’un octogénaire de 88 ans à Bezons.
Jean T., 88 ans a été violemment agressé dans le sous-sol de son immeuble à Bezons (Val-d’Oise) le lundi 5 décembre. Rretrouvé inanimée par son épouse la tête ensanglantée dans le sous-sol de son immeuble, précisément dans la cave du couple.
Ce dernier a été découvert avec de multiples contusions à la tête et au visage, avec des hématomes et une mâchoire fracturée, mais également un hématome au niveau du torse, des œdèmes généralisés aux jambes, aux mains et à l’avant-bras droit, ce qui lui a valu 100 jours d’ITT.
Mais Jean T. a succombé à ses blessures dans la nuit de vendredi à samedi. Les policiers ont très vite arrêté deux suspects, habitant le même immeuble que la victime, après avoir trouvé du sang sur les chaussures de l’un d’entre eux lors d’une perquisition.
Hichem et Mohamed K., des délinquants bien connus
Les deux suspects, Hichem et Mohamed K., sont deux frères, âgés de 30 et 33 ans, de nationalité française. Les suspects sont déjà connus des autorités policières pour de nombreux méfaits. Et la liste est longue …trafic de stupéfiants, port d’arme prohibé, conduite en état d’ivresse, refus d’obtempérer, conduite sans permis, outrage pour Mohamed K.
Quant à son frère, Hichem K., son pedigree ne plaide pas non plus en sa faveur : tentative de vol à main armée, menaces, violences aggravées, usage de stupéfiants, vols, violences, violences en réunion, mise en danger de la vie d’autrui.
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Interrogé sur CNEWS, un ancien policier de Bezons, sous couvert d’anonymat affirme avoir interpellé les deux frères « entre 50 et 200 fois. Avec ces deux là, ça se passait extrêmement mal, tout le temps ça finissait en bagarre, en menace de mort. Moi je les ai déjà vu se taper la tête contre les murs pour ensuite porter plainte contre nous en disant qu’on les avait frappé. »
Il reconnait avoir frappé Jean T. à plusieurs reprises avec ses poings et ses pieds
Mis en garde à vue, les deux frères ont eu une approche différente. Hichem K. a en effet rejeté le prélèvement d’ADN pour déterminer si les chaussures tachées de sang lui appartenaient.
De son côté, Mohamed K. a contesté son implication, tout en faisant des déclarations « fantaisistes, voire totalement incohérentes« , a indiqué une source policière. Suite à la requête du parquet, les deux frères ont été soumis à une expertise psychiatrique qui a abouti à l’hospitalisation obligatoire de Mohamed K. et au maintien en détention de Hichem K.
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Après avoir refusé de sortir de sa cellule, le vendredi 9 décembre, Hichem K. a prétendu dans un premier temps avoir pris la défense de la victime contre deux jeunes venus l’agresser, mais confronté à l’ADN de la victime trouvé sur ses chaussures couvertes de sang et saisi à son domicile, il a reconnu avoir frappé Jean T. à plusieurs reprises avec ses poings et ses pieds. Il a été déféré au parquet de Pontoise.
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