Après une trop longue période sans OM, c’est une succession de quatre matchs en deux semaines qui nous est proposée. Pour notre plus grand bonheur !
Les deux premiers matchs de cette série avaient lieu la semaine dernière à Montpellier en championnat et à Martigues contre Hyères en coupe de France. Ces deux matchs remportés par les olympiens présentent finalement beaucoup de similitudes dans le déroulement.
“Si je devais recommencer ma vie, je ferais les mêmes erreurs… mais plus tôt » – Groucho Marx
Il y a beaucoup de points positifs à retenir des matchs contre Montpellier et Hyères. A commencer par les deux victoires acquises en marquant à chaque fois deux buts. La première permet à l’OM de rester en position de chasseur du Racing Club de Lens avec 4 points à combler pour monter sur la 2ème marche de Ligue 1.
Les Lensois demeurent des concurrents redoutables dans la course à cette place directement qualificative pour la Ligue des Champions, puisqu’ils ont battu au stade Bollaert le club du Qatar 3 buts à 1 de façon tout à fait méritée. Lens est d’ailleurs impressionnant dans son stade fétiche, puisqu’il a remporté les 9 matchs de championnat disputés depuis le début de saison.
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Pour revenir au match à Montpellier, les marseillais ont, certes, livré une prestation moins accomplie que contre le Téfécé, surtout en première mi-temps, mais, avec un arbitrage normal, le score aurait pu être bien lourd encore. En effet, l’arbitre, Ruddy Buquet, n’a pas hésité à revêtir son costume habituel d’emmerdeur de marseillais en ne signalant pas deux pénaltys assez indiscutables en première mi-temps.
D’abord, sur une main montpelliéraine dans la surface de réparation avec un dégagement du coude à la trentième minute de jeu. Puis, une dizaine de minutes plus tard, sur une intervention de Jullien sur Tavares dans la surface, après que le marseillais ait infligé un petit pont à son adversaire direct. Il n’y a pas eu non plus d’assistance vidéo sur ces deux actions favorables à l’OM, comme à l’accoutumée depuis le début de la saison.
Malgré ces faits de jeu, expression consacrée pour signifier que l’une des deux équipes s’est faite volée, l’OM a continué à maîtriser son sujet héraultais et a ouvert logiquement le score par Nuno Tavares dès le retour des vestiaires sur une action où sa lucidité a impressionné. Les olympiens ont doublé la mise un quart d’heure plus tard sur un nouveau but CSC c’est-à-dire contre son camp, Esteve, subissant la pression de Chancel Mbemba, ayant propulsé le ballon dans la lucarne de son but.

D’ailleurs, après 17 journées, près de 12% des buts de l’OM en Ligue 1 ont été inscrits par ce fameux csc ! Un tel attaquant qui ne coûte ni salaire, ni indemnités de mutation, c’est ce dont rêvent tous les directeurs sportifs !
Soyons honnête, la fin de match olympienne est ratée et aurait pu coûter deux points précieux. Tavares, inexplicablement en excès de lucidité lors de son but, a, tout aussi inexplicablement, pété un câble, un boulon, une durite, ou même tout cela à la fois, lorsqu’il a commis un geste impardonnable sur Souquet, sans doute vexé d’avoir été dépossédé du ballon par le défenseur montpelliérain l’instant précédent.
La sanction est irrévocable ! L’arbitre inflige au buteur olympien un carton rouge direct, après consultation de l’assistance vidéo (tiens, elle fonctionne à merveille pour nous sanctionner). La commission de discipline a infligé 3 matchs de suspension au joueur portugais suite à son geste. Quelque part, Nuno Tavares avait débranché le cerveau pour marquer son but de si belle manière, mais il était toujours débranché lors de son geste coupable. Montpellier a réduit la marque sur pénalty dans le temps additionnel, mais les 3 points ont bien pris la route de Marseille.
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Le championnat laissait ensuite la place à la coupe de France, qui ne s’est pas ajoutée au palmarès de l’OM depuis 1989. C’est pour moi l’objectif majeur de cette deuxième partie de saison et la seule de remporter un titre. Pour son 32ème de finale, l’OM affrontait Hyères, même si le match était en réalité samedi (j’assume ce jeu de mot hasardeux).
On retiendra la qualification acquise sans trembler par les joueurs phocéens avec deux buts marqués par ses attaquants Alexis Sanchez et Bamba Dieng. Igor Tudor avait choisi de faire tourner son effectif pour les postes où cela était possible sans affaiblir l’équipe. Il a même fait jouer Pape Gueye en défense centrale.

A-t-il été visionnaire, ou ce test était-il prémonitoire ? En effet, un défenseur central habituel manquera à l’appel quelques matchs au moins. Car l’OM a reproduit une erreur déjà commise à Montpellier, mais beaucoup plus tôt dans le match. A savoir que l’un de ses joueurs, Eric Bailly, s’est rendu coupable d’un geste d’une maladresse terrible sur un joueur varois.
Eric Bailly s’est engagé le pied très haut, à hauteur de poitrine, alors que le ballon était disputé également par N’Diaye côté hyérois. Cela s’est révélé très dangereux et N’Diaye a été évacué à l’hôpital Nord de Marseille où il a été placé en réanimation dans un premier temps. Il est à cette heure hors de danger mais il devrait mettre plusieurs mois à se remettre de ses blessures.
Ainsi, après ces deux matchs autour de la belle bleue, le ciel azur olympien s’est un peu teinté de rouge sans que cela ne nuise à cette impression de beau temps hivernal.
Le rouge et le noir au prochain tour
Le tirage au sort des 16èmes de finale de la coupe de France a été réalisé hier soir. Les boules chaudes, froides, neutres ont fait à nouveau simulacre de hasard, s’il reste encore des âmes naïves pour y croire, pour désigner à l’OM comme adversaire le FC Rennes. A noter qu’il s’agira de la seule affiche d’importance désignée par le “sort” pour ce tour de coupe qui se jouera samedi 21 janvier. Ce sera au stade Vélodrome, ce qui est salutaire, tant les Rennais sont forts dans leur stade.
En effet, le Stade Rennais a quasiment fait le plein de points au Roazhon Park depuis le début de la saison avec 8 victoires pour une défaite seulement. Leur bilan hors de leur base est beaucoup plus neutre, heureusement, avec 2 victoires, 4 matchs nuls et 2 défaites.
Une semaine homérique
Mais avant de défier les “héritiers” bretons de Stendhal, l’OM devra aller chercher 3 points chez les homonymes aubois de la légendaire guerre de Troie d’Homère. Les marseillais peuvent compter sur de belles références à l’extérieur avec 5 victoires en 8 matchs, mais il faudra se montrer quasiment homérique pour infliger seulement sa 2ème défaite à l’ESTAC dans son Stade de l’Aube.
Comme d’habitude, les Phocéens pourront compter sur le soutien indéfectible de leurs supporters, puisqu’ils seront au moins 900 vaillants à les soutenir en ce milieu de semaine.
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Pour terminer cette série de 4 matchs en 2 semaines, l’OM recevra samedi pour la 1ère fois de l’année 2023 le FC Lorient avec l’espoir de distancer définitivement son adversaire dans la course au podium. La tâche sera plus complexe qu’il n’y paraît, puisque Lorient est l’une des équipes les plus compétitives à l’extérieur cette saison avec 5 victoires, soit autant que l’OM. Le Stade Vélodrome devrait, encore une fois, afficher complet pour emmener son équipe sur la route de l’Europe.
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Qui dit janvier, dit mercato ! Et depuis le début de règne de Don Pablo de Longoria, il n’y a pas un seul mercato où l’OM reste spectateur. Ce mercato d’hiver a déjà vu l’OM se séparer de deux joueurs avec les départs de Gerson et Luis Suarez. Amavi, dont le prêt à Getafe devrait être rompu dans les prochains jours, devrait aller à Brest toujours en prêt.
Côté arrivées, le club marseillais a officialisé aujourd’hui la signature de l’international ukrainien Ruslan Malinovskyi en provenance de l’Atalanta Bergame. L’OM réalise ainsi un transfert qu’il a déjà tenté cet été, mais cette fois le prix attendu par le club italien était dans la fourchette souhaitée par le board olympien. C’est un joueur que souhaitait absolument Igor Tudor et qui rentre parfaitement dans le profil idéal de son système offensif. J’ai personnellement hâte de le voir à l’oeuvre avec le maillot bleu et blanc.
Même si Tudor et Longoria restent mystérieux quant au profil recherché et brouillent même les pistes dès que possible, il semblerait qu’un autre joueur offensif serait sur le point de signer dans les prochains jours. Un attaquant de pointe, un attaquant de soutien, un offensif pouvant jouer sur les côtés ? Toutes les rêveries sont permises à cette heure.
La semaine qui a commencé est donc particulièrement excitante, tant sur le plan sportif que sur celui du mercato. Génération Football Manager ou pas, le mercato est pour nous tous une sorte d’échappatoire vers le rêve d’une équipe encore meilleure. J’en ai usé bien des feuilles avec mes compositions idéales et des mouvements achats/ventes ne tenant compte que des prix des transferts. Je vous ai rappelé quelqu’un ?!
Chaque lundi, Laurent Landi, supporter du club phocéen, livre son point de vue pour News365 sur l’actualité, toujours bouillante, de son club chéri.